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Expédition en Irlande (Comté de Fermanagh - Ulster)
du 27 au 31 mars 2003 avec Brewal, Gaëlle, Fred, Yann.

Jeudi 27 mars 2003

Chargement de la Clio (ras la gueule) dans l'après-midi, et départ pour Beauvais. Fred rate la sortie de l'aéroport et bientôt nous nous retrouvons pas loin d'Amiens ! Gaëlle le guide en suivant le plan qu'il a découvert au fond de son coffre, mais ça ne suffit pas à rattraper le retard que nous avons accumulé. Nous arrivons 20 minutes avant le départ de l'avion pour nous entendre dire que Ryan Air refuse de nous enregistrer !

Bon, on marmonne, on se plaint, mais rien n'y fait. Pendant ce temps Brewal nous filme alors que nous négocions un départ immédiat, sans résultat. Ca nous fera des souvenirs dit-il...

Tant pis, 4 heures plus tard il y a un autre départ, mais on doit rajouter 60 Euros chacun (à savoir que l'aller-retour initial nous avait coûté 65 Euros !). On s'installe donc à la buvette de l'aéroport pour passer le temps...

L'heure du départ suivant approchant, nous allons nous enregistrer. Mais là, Fred se voit refuser l'embarquement pour n'avoir qu'un permis de conduire à présenter et qu'il faut au moins une carte d'identité ou un passeport ! Fred a droit à un sermon sur les accords de Schengen que l'Irlande n'a pas signé !

Il rentre à Paris attendre le départ du lendemain matin. Les trois autres montent dans l'avion en espérant trouver une auberge de jeunesse à Dublin pouvoir récupérer la voiture aussi tard.

Vendredi 28 Mars 2003

Levé à 4h00 du matin pour Fred. L'hôtesse d'accueil le reconnaît de suite et l'accueille gentiment. Elle a réussi à lui trouver un billet gratuit pour ce matin (un geste commercial de Ryan Air lui dit-elle).

25 kilos à la pesée de ses bagages pour les 15 autorisés. Il propose de conserver son kit en bagage à main et entreprends de déballer ses affaires devant le comptoir ;-). Tout est enfin enregistré et il passe le portique des douanes, le sourire aux lèvres. Le kit aux rayons X interpelle le douanier qui l'arrête. Il se contracte en jetant un oeil à l'intérieur, plonge la main et en ressort une chaîne de mousquetons avec un bout de la corde de 50 mètres. Il explique que ce sont des armes très dangereuses et que c'est interdit. Blabla... Fred doit les faire enregistrer et tout mettre en soute sinon, le matériel sera confisqué et détruit ! Il enregistre finalement le trop plein de bagages (sans surtaxes, l'hôtesse commence le connaître) et finit par monter dans l'avion... ouf !

Arrivé à Dublin, nous nous retrouvons tous.

Une grosse Toyota rouge au coffre immense nous attend au parking. Ca c'est de la bagnole de spéléos ! On charge le coffre, et départ direction Boho en Irlande du Nord à 3 heures de route de Dublin.

Le volant étant à droite, il nous faut conduire à gauche... Pas évident, et au premier carrefour, la voiture se place mécaniquement à droite...

Sean, Gart et Brian que Brewal a contacté par mail nous ont envoyé un plan de parcours très précis qui nous permet de trouver la Community House de Boho sans problème. Tout près du Linnet's Pub et juste en face des grottes de Boho.

Perception des lieux, vidage du coffre et installation dans la pièce de l'étage où nous dormirons sur des tapis de sol. Nous croisons le gardien, et nous nous rendons compte que nos 10 à 12 ans d'anglais ne suffisent pas à comprendre l'accent des autochtones ;-/

Tant pis, il y a une cuisine, une salle de bal, une crèche et des toilettes/douche. Ca suffira à notre confort. Sans compter un jet haute pression pour laver le matériel. Ici, c'est un local pour les amis spéléos du coin !

Tout le monde étant prêt, il est temps de jeter un oeil à Boho Caves, juste en face du Community Center. C'est en fait un réseau naturel, en partie exploité par une carrière de calcaire qui se développe sur 3 kilomètres environ, de forme labyrinthique.

Un bout de courses au magasin du coin (à Belcoo), nous permet de remarquer ce qui semble être une prison. Un bâtiment gris, aux hauts murs surmontés d'un grillage et de caméras indique pourtant Police sur la façade... Il est vrai que l'on est en Irlande du Nord. Apparemment, les policiers doivent se protéger un petit peu des velléités d'indépendance de la population. Bref, ambiance ;-)

Un repas pris au Custom House de Belcoo nous en apprend un peu plus. Le bar du Pub est garni de troncs en plastique pour les bonnes oeuvres de Saint Anthony et autres images pieuses. Nous voilà en pays catholique !

Petite visite de Black Lion et retour à Boho pour manger au Community Center. Sean nous passe un coup de fil et nous annonce que Gart va passer nous voir et sans doute nous accompagner le lendemain pour faire de la spéléo.

Repas à base de sucres lents et de céréales liquides en attendant Gart. Celui-ci arrive bientôt. Du haut de ses deux mètres, il semble nous regarder de haut, tout en faisant un tas de mimiques bizarres avec sa bouche et ses sourcils. Il est vraiment marrant et l'on se demande même s'il ne nous prends pas pour des guignols. On se rendra compte plus tard qu'en fait, il est ainsi tout le temps. Irish style quoi ! Rendez-vous est pris pour le lendemain à Prod's Pot Cave non loin de Black Lion. Pour 11h00, ça va ce n'est pas trop tôt :

Le Linnet's Pub étant juste en face, il est temps de voir si la Guinness est meilleure qu'en France ;-)

Nous y retrouvons Sean, attablé avec une bande de jeunes gens. Très sympa, il nous accueille avec un grand sourire et une bière à la main. Nous apprenons qu'il fait partie du ICRO (Irish Cave Rescue Organisation), le Spéléo Secours local, mais aussi que l'Irlande ne compte que une centaine de passionnés !

Samedi 29 Mars 2003

La dureté des tapis de sol oblige à se lever assez tôt. Il fait très beau et la campagne vallonnée, encore humide de la rosée du matin, paraît plus verte qu'ailleurs. Sans doute du fait des talus de pierre grises et bleues.
Fred sifflotte une chanson de Gun's n' Roses : "Take me down to the paradise city, where the grass is green and the girls are pretty...".

On se retrouve bientôt tous à la cuisine. Le petit déjeuner est dévoré et les sandwichs de midi sont emballés dans le bidon étanche.

Nous retrouvons Gart à Belcoo, et partons pour la campagne de Black Lion. La route, ou plutôt le chemin est très étroit et les croisements de voiture et autres tracteurs sont périlleux...

Nous nous arrêtons au bord de la route et nous nous changeons, puis direction le champs voisin ou se trouve le trou à explorer, au fond d'une petite doline.

Pour la petite histoire, 3 mètres plus haut se trouve un trou désobstrué pendant 20 ans, jusqu'à ce qu'un jour celui d'à côté soit découvert par un chien. C'est ce trou que nous allons descendre.

Fred commence l'équipement, sous les encouragements de Gart : " Good man " et les moqueries de Yann et Brewal. Il faut dire que notre corde de 9mm ne semble pas rassurer Gart qui fixe attentivement chacun des noeuds (En Irlande, seule la corde de 10.5mm est utilisée et leur parler de 8mm est un blasphème).

Fred se glisse par une première étroiture verticale dans le puits d'entrée et atterri au fond d'une diaclase étroite et très en pente. Il hurle " Rope free ! ", Gart le rejoint rapidement, et lui indique le passage suivant, un méandre atroce, permettant de rejoindre les amarrages suivants (tout est en fixe).

Le reste de l'équipe arrive. Même Gaëlle suit assez bien, malgré son inexpérience. Fred continue l'équipement sous les " good man " de Gart. Ca frotte un peu partout, mais bon, on ne vas pas non plus leur dire que leur équipement n'est pas fait pour de la corde de 9mm...

Un second méandre, une étroiture verticale donnant dans un grand puits de 20 mètres environ, Fred loupe la déviation et s'engage vers la fameuse étroiture verticale que Gart nous a mentionné ce matin. Apparemment, si l'on ne se place pas correctement, on reste coincés ! Bon, c'est équipé rapidement, le descendeur est en bout de longe, nous passons un bras en l'air et l'autre le long de la jambe, nous rentrons le ventre et expirons un bon coup, ça passe ! Le grondement de la rivière est plus audible à présent.

Au bout de deux mètres, Fred reste bloqué sur le noeud de bout de corde. Merde ! Il appelle Gart qui penche la tête au dessous du trou et ré-équipe une corde au dernier amarrage.

Nous nous retrouvons tous en bas après que Gaëlle ait psychoté un peu avec ses longes (cow tails en anglais) et sortons la nourriture du bidon étanche. Gart hallucine complètement. Ça ne se fait pas en Irlande apparemment. Il ne transporte qu'un peu d'eau dans une grosse poche dosale, mais accepte malgré tout un sandwich et une banane.

L'exploration de la rivière souterraine de Prod's Pot est assez rapide. Nous faisons 300 mètres en descendant la rivière quand nous butons sur un siphon, mais réussissons quand même à remplir nos bottes.

La rivière est assez jolie et sinueuse. Pas mal de concrétions en ornent les murs, draperies, méduses, etc...

Demi tour jusqu'au puits pour aller voir une " grande salle " avec petit ramping dans l'eau. En fait, c'est un puits bouché en surface. Même Gart convient que ce n'est pas terrible.

Le retour sera un véritable chemin de croix pour Gaëlle. Elle est crevée et malgré son tout petit gabarit elle peine beaucoup dans les étroitures nécessitant d'adhérer aux parois. Elle en oublie même comment se décroller. Nos explications n'y suffisent pas et poussé par Brewal, Fred monte à sa rescousse. Son premier secours, réussi !:

Il nous faut la soulever, la pousser vers le haut dans le dernier méandre, mais tout le monde sort ravi et enchanté de cette première exploration irlandaise.

Gart nous propose de passer boire le thé chez Less. Nous ne refusons pas et remontons en voiture pour une partie de tourne-en-rond dans la campagne, entre les moutons et les talus de pierre qu'il vaut mieux éviter si l'on veut conserver notre caution de location...

Less est anglais, en arrêt maladie, il vit dans la campagne de Black Lion dans une maison isolée au milieu des moutons, des ajoncs et de la bruyère. Au vu de la déco, nous nous rendons compte que c'est aussi un spéléo. Partout trônent des affiches de grottes, des lampes, un chargeur de lampe Oldham, des cristaux de toute sorte.

Il nous offre un thé bien chaud et nous discutons de spéléo et notamment des grottes françaises. Leur Mecque ! Nous entendons parler de gouffre Berger, de la dent de crolles, etc...

Rendez-vous est pris pour le soir même au restaurant de Belcoo où nous verrons d'autre spéléos locaux. On n'a pas fini de faire semblant de comprendre leur accent ;-)

En chemin, nous comprenons que malgré les tensions existant entre anglais et irlandais, la passion de la spéléo permet de rapprocher les gens d'origine et de conviction différente.

Une douche rapide et nous retrouvons la tablée de spéléos au Custom House, le resto un peu chic de Belcoo. Nous avalons un repas qui se fait attendre un peu et retrouvons tout le monde au pub de Black Lion, chez MacKenny.

Un vrai pub irlandais, la fumée en moins. La discussion va bon train. Gart raconte notre exploration du jour et notamment le pique nique souterrain, qui apparemment l'a beaucoup surpris. Un autre spéléo qui a fait le gouffre Berger (il en porte le t-shirt, peut-être en notre honneur ?) lui explique que lors d'un exercice secours en France il avait assisté à la même scène, avec force pâté et salami... Manquait plus que le vin rouge.

On se tape une crue de Guinness et de Beamish, la discussion tourne à présent autour des accords de Shengen et du passeport de Fred... Brian, qui commence à tanguer sévèrement déclare que tout ça c'est à cause d'un petit groupe d'allumés qui font sauter des bombes en Irlande du Nord. Gart n'est pas d'accord du tout et conteste son avis. Non dit-il, ce n'est pas un petit groupe, ils sont nombreux et soutenus par la population ! L'atmosphère est tendue, et l'amateur du gouffre Berger ajoute : " bon, on arrête d'en parler, je n'en parle jamais quand je suis dans le Nord ! ". Nous comprenons que le sujet est ultra sensible ici, mais nous comprenons aussi que nos hôtes ont des avis divergents sur le sujet.

De fait, ils décident que la beuverie a assez duré et se lèvent, nous saluent, non sans nous donner rendez-vous pour le lendemain. Cascades caves nous attend !

Le retour se fera à vitesse réduite jusqu'au community center. Yann décide de dormir dans la voiture (trop dur le sol dans notre piaule apparemment). Et nous nous endormons rapidement.

Vers 4 heures du matin, Gaëlle et Brewal sont réveillés en sursaut par un cri digne du film Délivrance... De son côté, Fred dors comme un bébé ours.
Ils se lèvent en sursaut et courent voir Yann qui dort dans l'auto. Péniblement, il leur ouvre la portière et leur explique qu'il a vu 2 ombres se sauver dans la nuit après avoir crié quelque chose d'incompréhensible sous nos fenêtres... Bon, plus de peur que de mal... Tout le monde se re-couche et finit sa nuit.

Dimanche 30 mars 2003

Le lever est plus difficile qu'hier... Le petit déjeuner est avalé péniblement, mais nous repartons fièrement à l'assaut de notre prochaine grotte : Cascades.

Nous retrouvons Brian et Gart chez Less. Ils ont mal aux cheveux. Brian n'en finit pas d'avaler des comprimés contre la gueule de bois et des verres de lait. Il embarque avec nous dans l'auto et nous guide jusqu'à la grotte de Cascades.

Nous somme rejoints par Sir Connor, fier irlandais dans la force de l'age, pas très bavard. La grotte de Cascades est en fait une partie de Prod's Pot que nous avons vu hier. C'est la continuation après siphon de cette cavité. L'accès se trouve le long de l'Ulster Way à proximité d'une cascade d'eau, résurgence de la cavité. Ca promet d'être humide...

Nous attaquons la montée dans la forêt. Il fait beau. Gaëlle fatigue déjà dans sa combinaison trop grande pour elle. Brewal porte le kit bouffe et Yann cavale devant comme d'habitude.

L'entrée du trou est un orifice style terrier à proximité de la cascade dans lequel nous nous glissons l'un après l'autre en se contorsionnant comme des vers. Et ce n'est que le début. Nous avons lu la topo hier dans le livre que nous a laissé Sean. Apparemment, le premier passage est atroce. C'est mouillé, étroit en diable et malgré sa faible distance, il représente la moitié du temps d'exploration de la grotte qui pourtant est assez grande. On n'arrête donc pas de monter et descendre les blocs dans cet éboulis. Brian et Sir Connor foncent, nous traînons un peu derrière et arrivons quand même à une salle bien boueuse ou trône le matériel du spéléo secours. De là, il nous faut escalader de gros éboulis boueux et parfois exposés pour enfin atteindre le collecteur.

Il est vraiment très beau, et les efforts fournis disparaissent devant la beauté et la taille de la galerie. Par endroit ça ressemble aux grottes laotiennes que nous avons vues. La chaleur en moins bien sûr.

Une piscine nous arrête un instant. Avons-nous oublié que nous sommes déjà trempés ? Bon, nous nous y jetons à la suite de Brian et continuons notre avancée. Gaëlle est claquée. Nous décidons donc de rebrousser chemin et de rentrer par le même chemin.

Fred commence aussi à fatiguer à force de ramper dans les cailloux. Les genouillères que l'on nous a prêté font bien leur office heureusement, mais les étroitures sont de plus en plus difficiles à passer.

Fred suit Yann de près, mais à un moment Yann lui dit de passer à droite après la chute d'eau. Très bien, Fred s'allonge donc dans l'eau et se glisse dans une étroiture à droite, pour se retrouver bloqué dedans, de l'eau jusqu'au cou et pas du tout dans la bonne direction. Brewal qui le suit éclate de rire alors que Fred enrage, pas encore vaincu par la fatigue apparemment ! Il se serait facilement passé de ça et finit en canard de rejoindre l'équipe qui se bidonne de sa mésaventure.

Ce ne sera pas la dernière fois car de suite après, il se coince dans un passage en boîte à lettre. Il réussis à ôter son casque, mais la lampe à acétylène étant toujours coincée sous lui, il n'arrive pas à l'éloigner de sa tête, ce qui a pour effet de lui brûler l'oreille. Il essaye vainement de souffler la flamme. Sir Connor vient à sa rescousse et éteint la flamme alors qu'il réussit à sortir de ce mauvais pas. Re-bidonnage général. ;-)

La suite se passe sans encombre, d'autant que proche de la sortie nous trouverons le kit bouffe rempli de Kit Kat réparateurs. " Have a Break, Have a Kit Kat " dit la publicité, c'est assez vrai...

Nous retournons aux voitures, photo souvenir, et retour chez Less pour un thé réparateur. Ce soir nous retrouverons Sean au Pub de Boho.

De retour au Community Center, nous lavons le matériel lorsque Gart apparaît. Il est venu nous montrer les grottes de Boho. Vraiment sympathique, nous le suivons alors que Gaëlle se repose dans la chambre.

La grotte est sèche et se visite très facilement. Nous remarquons quand même que sa mise en charge doit être violente au vu des branches accrochées au plafond des galeries. Le tour est vite fait et au retour nous quittons Gart qui repart dans sa famille.

Le repas du soir est réparateur, et il vaut mieux car après on va au Pub Linnett's ! Nous voilà autour de la table de billard pour disputer une partie importante : Bretagne contre Ulster !

Chacun se défend, nous perdons la première mais égalisons à la seconde. Malheureusement (ou heureusement) nous perdons la belle. Nous n'aurons donc aucun problème à sortir du pub ce soir. L'honneur des irlandais est sauf... pour cette fois au moins.

Car nous promettons à Sean de revenir le voir bientôt à moins qu'il ne passe faire un peu de spéléo en France. Promis, on lui fera un pique nique souterrain à base de pâté et de salami ;-)

Lundi 31 mars 2003

Retour sur Dublin aujourd'hui. Les sacs sont faits rapidement, mais notre horaire est serré.

Avant de partir nous voulons visiter la grotte découverte par Martel et Jameson en 1895. C'est une grotte touristique assez grande dont une partie se fait en bateau. La jeune fille qui nous guide est un peu oppressée car elle débute. Qu'à cela ne tienne, nous serons sages comme des images. Elle nous montre des stalagmites. Nous rions entre nous du nom appris par Gart pour ce type de concrétion : maiden seat, soit siège de vierge !

Au bout d'une heure de visite nous filons vers Enniskillen afin de nous sustenter d'un Irish Stew. Pas facile à trouver le plat national à l'heure midi... Enfin, nous nous attablons dans un pub qui nous en sert un excellent.

Tellement excellent que Brewal nous fera une excellente démonstration de " sa maladie " en s'endormant, le menton contre la poitrine pendant la quasi totalité du trajet retour vers l'aéroport de Dublin.

Nous déposons la voiture chez le loueur, rien à signaler.
Puis après les embêtements, maintenant courants, à l'enregistrement (sacs trop lourds, explication de ce que nous avons dans les sacs, cours de spéléo à l'hôtesse pas aimable, etc...) nous embarquons dans l'avion direction la France.

Le retour sur Paris se fait sans encombre et nous nous séparons sur les coups de minuit, avec la ferme intention de repartir voir ces durs spéléos irlandais qui nous ont si bien accueilli.

Peut-être en Octobre pour le congrès annuel des Irish Drunken Cavers.

-Fred-